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L'essentiel par l'éditeur
Le droit au refus de soins garantit l'autonomie des patients majeurs, leur permettant de refuser ou d'interrompre un traitement après avoir été informés des risques. Ce droit est renforcé par la loi et les codes de déontologie médicale, qui obligent les professionnels à respecter la volonté du patient, sauf en cas d'urgence vitale. Les patients sous protection juridique conservent ce droit, sous certaines conditions. Le médecin doit informer le patient des conséquences de son choix et proposer des alternatives.
L’autonomie et l’intangibilité de l’intégrité corporelle de chaque personne impliquent de reconnaître au patient majeur le droit de limiter, d’interrompre ou de refuser un traitement pour des raisons qui lui sont propres.
Sous l’empire des dispositions de la loi du 29 juillet 1994 , la « Charte du patient hospitalisé » du 6 mai 1995 en formulait déjà le principe.
Circulaire n° DHOS/E1/DGS/SD1B/SD1C/SD4A/2006/90 du 2 mars 2006 relative aux droits des personnes hospitalisées et comportant une Charte de la personne hospitalisée
« Tout patient, informé par un praticien des risques encourus, peut refuser un acte de diagnostic ou un traitement, l’interrompre à tout moment à ses risques et périls. »
Lorsque, quelques années plus tard, le législateur du...
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Droits des patients et des résidents
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